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Jésus et la Mafia Chinoise

Un témoignage merveilleux

Maria T. Nagel



Préface

Un an avant que Dieu me confia la mission d’annoncer l’Évangile en Chine, je fis un rêve. Dans ce rêve, quelqu’un avait placé deux bébés sous le seuil de ma porte. Quand je sortis, je sus que je devais prendre soin d’eux. L’un des bébés était minuscule et l’autre plus gros.

« Qui va m’aider à prendre soin de ces deux bébés ? » me demandai-je. Dans la scène suivante, je me mis à courir, parce que je savais que je n’avais plus beaucoup de temps. Je courrais pour trouver de quoi nourrir les bébés, le plus rapidement possible. Pendant ma course, des personnes mauvaises tentèrent de m’arrêter, afin de m’empêcher de donner la nourriture aux bébés. Quand je me réveillai, le Saint Esprit me fit comprendre que les bébés représentaient des nations avec qui Il voulait que j’œuvre. Je réalisai par la suite que le plus petit des bébés représentait les Philippines et le plus gros, la Chine. 

Je partis en Chine pendant l’hiver 2015. J’avais partagé mon témoignage avec seulement une poignée de personnes. Entre-temps, beaucoup de choses s’étaient passées dans ma vie. Par la grâce de Dieu, je devins l’épouse d’un homme merveilleux et Dieu nous bénit avec la naissance d’un enfant. En décembre 2018, le Seigneur mis dans mon cœur qu’il était temps de partager largement mon témoignage des Philippines et de la Chine. 

Le témoignage que vous êtes sur le point de lire démontre clairement que notre Dieu exceptionnel n’appelle pas seulement les personnes parfaites et qualifiées pour faire le travail. Il entraîne et forme à la tâche ceux qu’Il appelle. Par la foi en Jésus Christ, TOUT devient possible. 

Soyez bénis en lisant les mots qui vont suivre. 

Maria T. Nagel | Vienne, Autriche Avril 2019

INTRO

En novembre 2015, je fis un rêve dans lequel une belle voix chantait « Jésus est ma force » en chinois mandarin. La mélodie resta dans ma tête toute la matinée. Je demandai à Dieu pourquoi Il m’avait donné cette chanson et ce que je devais en faire. Sa réponse arriva quelques semaines plus tard : je devais annoncer l’Évangile à des prostituées en Chine.

Chapitre Un

Les Prostituées Ont Aussi Besoin De Jésus

Je dois vous avouer que cette nouvelle mission ne me plaisait pas du tout. Mon bon sens me disait que les prostituées avaient forcément des proxénètes, et que proxénètes et prostituées travaillaient pour la mafia chinoise. Jésus remédia à mes craintes en me rappelant comment Il m’avait protégée aux Philippines et m’assura qu’Il ferait la même chose en Chine.

« Seigneur, avec qui dois-je y aller ? Lui demandai-je.

J’irai avec toi », me répondit-Il simplement. 

 


– Je partirai avec toi –

Chapitre Deux

Jésus : Le Cadeau De Noël Gratuit

Même si ma bouche disait que j’avais accepté que je parte en Chine toute seule, une partie de moi-même était encore en train de se rebeller. Alors, je fis ce que tout enfant désobéissant aurait fait à ma place: je me défendis. Je trouvai quatre excellentes raisons pour dire que je n’étais pas la bonne personne pour cette mission :

1. Pourquoi ne pas avoir pris une personne d’origine chinoise ou taïwanaise, ou bien quelqu’un qui parlait couramment le chinois ?

2. J’étais noire, donc, très repérable ! Il n’y avait aucune chance pour moi de me mêler facilement à la foule si je devais me retrouver à m’enfuir ou à me cacher.

3. Et si l’un de ces proxénètes mafieux parvenait à m’enlever, à m’envoyer quelque part en Chine et à me vendre en tant que nouvelle marchandise exotique ? La façon la plus courante de me présenter aux clients serait sans doute : « Qui veut la madame aux cheveux drôles ? Moi faire bon prix pour vous ! ».

4. Il était formellement interdit en Chine de vendre ou de distribuer librement du contenu chrétien. Je pourrais terminer dans une prison chinoise pour ça.

J’avais particulièrement apprécié les raisons numéro 1, 2, 3 et 4 !

Bien évidemment, Dieu ne fut pas impressionné. Et, comme prévu, Il eut la réponse parfaite, accompagnée du plan idéal : « Enregistre un CD avec des versets en mandarin. La jaquette du CD doit être neutre. Tu seras en Chine pendant la période de Noël, donc tu pourras présenter le CD comme étant un cadeau de Noël. Glisse le CD avec quelques bonbons dans une pochette en plastique. Il sera bien reçu. »

Épatant ! Pensai-je. C’est tellement brillant ! Dieu pense vraiment à tout !

Je tombai à court d’arguments. Mon affaire était close. Moi, la madame exotique, j’irais en Chine mener une opération secrète pour infiltrer Jésus dans la mafia chinoise.


– On y va! –

Élaboration du CD

Élaboration du CD

La tâche de l’élaboration du CD éveilla en moi un désir de composer de nouvelles chansons de louange en chinois. Même si mes notions basiques en mandarin ne me permettaient pas d’écrire des paroles complexes, par la grâce et le guidage de Dieu, je réussis à composer cinq chansons. Les paroles parlaient de douleur, d’espoir, de liberté et de Dieu. 

Une amie chinoise jeta un œil sur les paroles et écouta ma prononciation du chinois. En dehors de quelques petites erreurs, elle était satisfaite du résultat.

Je ne voulais rien d’autre qu’un simple violon pour accompagner ma voix chantante. Un homme taïwanais de l’église que je fréquentais à cette époque « se trouva » être un violoniste. Au début, il refusa de m’aider, me disant que ses compétences musicales n’étaient pas assez bonnes. Il changea d’avis dès le moment où je lui expliquai pourquoi j’écrivais ces chansons de louange. Je lui dis que j’avais composé les chansons en ayant les prostituées en tête, et qu’elles n’avaient que faire de la façon dont il jouait du violon. Ce qui comptait vraiment, c’était que les paroles aillent droit dans leurs cœurs. 

Les trois premiers morceaux du CD étaient mes chansons. Les pistes suivantes étaient des versets bibliques sur l’amour de Dieu, la force, la guérison et l’espoir. Je plaçai intentionnellement les chansons avant les versets biblique. De cette manière, quiconque écouterait les premiers morceaux du CD penserait : « Ah, c’est juste de la musique ! ». 

Les versets bibliques que j’avais choisis furent récités par des amis chinois. J’ajoutai de la musique classique en arrière-plan avec des compositions de Bach, de Chopin, de Bughici, d’Albinoni, de Vivaldi et de Pachelbel. Pour la jaquette, je choisis une de mes peintures et je l’intitulai « Belle Musique ». 

Je me chargeai de la totalité des enregistrements (chansons, violon, versets bibliques récités), ainsi que de l’arrangement. Je modifiai tout cela avec mon MacBook Pro en utilisant un microphone Yeti et un logiciel Logic Pro X. Certains de mes collègues (je travaillais pour un institut des médias) m’aida à masteriser les morceaux du CD et à formater la jaquette. Ce collègue qui m’avait le plus aidée dans ce projet devint, par la suite, mon mari : 

Merci, Rob! Pour la vie 🙂


– pochette CD avant – & arrière –

Chapitre Quatre

Ouais ! Double Paie !

En Autriche, selon votre contrat de travail, vous avez la possibilité de recevoir le double de votre salaire pendant l’été. Cela s’appelle une prime de vacances, ou Urlaubsgeld en allemand. Pendant l’hiver, vous pouvez aussi recevoir la même chose. C’est la prime de Noël, ou Weihnachtsgeld en allemand. Dès que je reçus ma prime de Noël, je commandai plus de 250 copies de mon CD Belle Musique.  Je pus ensuite acheter mon billet d’avion pour Shanghai. Entre autres, j’achetai une énorme valise, des vêtements très chauds, des poches en plastique, ainsi que des tonnes de bonbons. 

Chapitre Cinq

Shanghai : Me Voici

C’était ma première fois en Chine. La réalité me frappa de plein fouet lorsque je réalisai que presque personne ne parlait anglais. Les gens étaient, pour la plupart, réservés mais sympathiques. Certains voulurent même prendre des selfies avec moi. « Pourquoi pas ? »pensais-je. Alors, je me mettais à sourire, joue contre joue ou bien côte à côte avec eux. Mais comment pouvais-je y arriver avec mes notions basiques du chinois ? Je ne savais même pas comment faire une phrase pour leur expliquer que je cherchais des prostituées.

L’hôtel dans lequel je séjournais s’appelait de Ladoll Service Appartment, situé dans le Jing’an District. Non de loin de là s’érigeaient de grands centres commerciaux de luxe, comme le Hisamitsu et le Rui Ou Department Store. Je décidai de laisser quelques unes de mes pochettes cadeaux dans ces centres commerciaux. Je me rendis à chaque étage, en cherchant les toilettes des femmes, puis j’accrochai un sac derrière chaque porte. « Les riches aussi ont besoin de Jésus », me dis-je. Ce fut le premier jour. 

Le deuxième jour, je marchai autour de mon quartier et j’offris des pochettes aux personnes que je croisais dans la rue. J’entrai aussi dans les petits magasins et en donnai aux employés. C’était une opportunité pour m’entraîner sur de petites conversations à propos de mes « cadeaux de Noël ». 

A la fin du deuxième jour, je ne savais toujours pas comment trouver des prostituées à Shanghai. Je commençai alors à paniquer. C’est alors que Dieu me parla : « Trouve une église chrétienne internationale et cherches-y de l’aide ».

C’est ce que je fis. Je me mis en ligne et trouvai une église internationale. Le prochain culte allait se dérouler le lendemain, dans la soirée. J’y allai avec un sac rempli de CD car je comptais bien en distribuer aux prostituées le soir même. Le culte se déroula dans un grand hôtel très beau. Une fois le culte terminé, j’approchai quelques personnes et leur expliquai la raison de ma visite. Au vu de leurs mines, je compris qu’ils me croyaient sans doute folle. Tous me dirent, un par un, qu’ils ne pouvaient pas m’aider. Je commençai à désespérer.

Seigneur, pourquoi est-ce que tu m’as envoyée ici ? Personne ne veut m’aider. Dieu me montra un grand homme noir et dit : « Demande-lui ». 

Je me dirigeai donc vers cet homme, je me présentai et lui expliquai pourquoi j’étais venue au culte. Lui aussi me donna ce regard de « t’es-folle-ma-fille » et me dit par la suite que personne ne voulait m’aider par crainte de se faire arrêter. 

«  Est-ce que vous savez où je peux trouver des prostituées ?

– Tout le monde le sait.

– S’il vous plaît, amenez-moi y ce soir.

– Ce soir ? Pas question ! On pourrait se faire arrêter !

– Je sais, mais j’ai fait tout ce chemin d’Autriche à ici, juste pour ça. Regardez, j’ai même ramené quelques CD avec moi. »

J’ouvris mon gros sac de sport pour lui montrer les CD et lui en offris un. L’homme (appelons-le Mike) n’en fut pas plus ému. Il m’indiqua sur ma carte où est-ce que je pouvais trouver des prostituées, mais je ne voulais pas y aller toute seule. Mike était un grand homme costaud. « Le garde du corps idéal », pensais-je. Malheureusement, il refusa malgré mes demandes insistantes.

J’étais tellement triste. Pourquoi est-ce que Dieu ne pouvait-il pas intervenir surnaturellement et faire en sorte que l’homme me dise oui ? Je connaissais la réponse. Dieu ne pourrait jamais faire une telle chose, car Dieu est un gentleman qui n’impose pas sa volonté divine et parfaite. Alors, si Dieu ne voulait pas convaincre Mike, je tentai ma chance encore une dernière fois. 

J’étais si désespérée, alors je mis la pression sur Mike. 

« Où est votre foi ? Vous venez ici pour prier et chanter, pourtant, vous refusez de m’aider ? Dieu m’a amenée jusqu’en Chine pour annoncer l’Évangile aux prostituées. Je sais que c’est dangereux. J’aurais préféré rester chez moi à passer Noël avec ma famille, mais je suis là. Personne dans cette église ne veut m’aider. Vous êtes la dernière personne à qui je demande de l’aide. Si vous refusez encore une fois, j’irai seule. Mais j’aimerais vous dire une dernière chose. En ce moment même, des anges se tiennent à côté de nous, en train d’écrire notre conversation. Le jour viendra où vous vous tiendrez devant Dieu et Il vous demandera pourquoi vous avez refusé de m’aider. Que direz-vous alors ? Est-ce que les anges devraient écrire que vous m’avez aidée ce soir, ou que vous avez refusé, comme tout le monde ? À vous de décider. »

Mike fut convaincu. 


– Shanghai, Chine –

– J’ai trouvé du renfort –

Chapitre Six

Merci, Monsieur Mike.

J’étais tellement reconnaissante envers Dieu, pour tout ce qu’il faisait pour moi, et envers Mike, pour avoir délibérément décidé de m’aider. Vous voyez, nos vies et nos destins sont reliés aux destins des gens qui nous sont inconnus. En m’aidant, Mike s’était mis dans le centre de la volonté parfaite de Dieu à ce moment-là.

Mike et moi partîmes du bel hôtel pour aller vers l’endroit où les prostituées se trouvaient. Après avoir distribué quelques pochettes surprises, je décidai d’en terminer pour la soirée. Il se faisait tard et je ne voulais pas rater le dernier transport pour mon hôtel. Mike et moi nous séparâmes et plus jamais nous ne nous revîmes. Je savais que je n’avais plus besoin d’un garde du corps pour me sentir en sécurité. Dieu avait rendu ma vue plus claire, alors je pouvais reconnaître des prostituées et savoir quels bâtiments étaient des maisons closes. Je distribuai les pochettes moi-même pendant les trois soirs suivants.


Chapitre Sept

L’Évangile Pour La Mafia Chinoise

Quand j’approchais une prostituée ou que j’entrais dans l’une des maisons closes, je récitais mon texte de salutations, si bien répété, en mandarin : « Bonjour. Joyeux Noël. J’ai un cadeau pour vous ». Les dames et les messieurs qui y travaillaient me regardaient d’un air surpris. Alors, je souriais, répétais mes salutations et leur tendais un sac à offrir.

Les réactions étaient positives dans l’ensemble. Ils me demandaient généralement :

« C’est un cadeau ? Combien ? 

– C’est gratuit, leur répondais-je.

– Un cadeau, gratuit ? Pourquoi ?

– C’est Noël, alors je veux vous offrir un cadeau. »

D’autres personnes étaient tellement contentes qu’elles me demandaient une autre pochette. Elles me disaient : « C’est pour mon ami(e) ». Alors, je leur en offrais un deuxième. Certaines mangèrent immédiatement les friandises. L’une d’elles mis même le CD en route avant que je parte et me demanda : « C’est vous qui chantez ? ». 

Un des établissements où je m’étais rendue avait deux réceptionnistes. L’une d’elles était si furieuse de ma présence qu’elle essaya de me courir après, criant, dans un anglais approximatif : 

« Rien dans ce monde n’est gratuit ! Vous voulez de l’argent ! Je ne vous donne pas d’argent ! Sortez ! Sortez immédiatement ! 

–  Je ne veux pas votre argent. Je veux vous donner un cadeau parce que c’est Noël ! Répondis-je en vain.

– Vous, partez ! » Hurla-t-elle. 

Je regardai alors sa collègue, dont les yeux révélaient qu’elle voulait une pochette. J’allai vers elle lui dit :

« Laissez-moi vous donner deux pochettes. Peut-être pourriez-vous lui donner la deuxième quand je serai partie.C’est gratuit. » 

Alors que je quittai le bâtiment, je me retournai une dernière fois et je vis la femme en colère avec la deuxième pochette, en train d’en inspecter le contenu.

Je dois avouer qu’à chaque fois que je devais me rendre dans l’une de ces maisons, j’avais peur et je me sentais honteuse. 

« Que vont penser les gens quand ils me verront aller dans ces endroits ? » pensais-je. Je me voyais aussi me faire arrêter ou kidnapper et vendue par un de ces types de la mafia. 

Une de ces maisons closes m’avait donné la chair de poule. Il n’y avait presque pas de lampadaires dans le secteur.  A travers l’une des fenêtres, je pus voir cinq femmes et quatre hommes autour. 

« Pardon, Seigneur, je ne peux pas y aller. Regarde comment ces hommes ont l’air louche, en particulier celui qui fume une cigarette. J’ai peur. Et s’ils me violent ? Me kidnappent ? Ou me tuent ? Je ne veux pas y aller. Désolée. De toute façon, j’ai déjà donné beaucoup de CD. Ça devrait suffire. » 

Je m’étais mise en tête de ne pas mettre les pieds dans cette maison. Dieu était silencieux. Il ne me força pas et ne chercha pas à me convaincre. Pendant que je m’éloignais de la maison close, je sentis  pleine de remords.  

« Et si Dieu m’avait envoyée en Chine pour ces personnes en particulier ? Est-ce que je peux rentrer à Vienne en me disant : Mission accomplie ? » 

Je décidai de mettre ma fois en action et je dis à Dieu : « D’accord, j’y vais ». 

Mon cœur battant à la chamade, je retournai dans le bâtiment. J’eus si peur quand je plaçai ma main sur la poignée de la porte que je pensai ne plus être capable de parler. La porte s’ouvrit. Tout le monde me dévisagea. La grande salle avait plusieurs portes à l’arrière. D’autres hommes en sortirent. A ce moment-là, un désir de m’enfuir m’envahit. Au lieu de cela, mon esprit se mit en auto-pilote. Mes lèvres esquissèrent un sourire et ma bouche dit, d’un ton joyeux : 

« Bonjour, tout le monde ! Joyeux Noël ! Je vous apporte des cadeaux ! »

Je voulais toujours m’enfuir, mais mes pieds se dirigèrent vers chaque personne présente dans la pièce. L’une après l’autre, elles tendirent leurs bras pour recevoir un sachet. Je pouvais les entendre demander : « C’est un cadeau ? ».

Mes lèvres, derrière mon grand sourire, répondirent : « Oui, un cadeau pour vous, parce que c’est Noël ! ».  Quand tout le monde avait reçu son cadeau, je dis en anglais : 

« Bye, bye ! 

– Bye, bye ! » me répondirent-ils tous ensemble.

Et je sortis. 

Quand je fus enfin dehors, je me sentis tellement heureuse de m’en être sortie vivante. Je m’imaginai alors mille scénarios sur ce qui aurait pu se passer. Je m’éloignai rapidement. Lorsque je fus assez loin, je voulus crier, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Jamais je ne m’étais sentie aussi apeurée de ma vie. Je remerciai Dieu pour Sa protection. Il me restait encore quelques CD dans mon sac. Je décidai alors de les distribuer à des gens dans la rue le lendemain. 

Malgré le fait que j’étais rentée à Vienne en un seul morceau, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux frères et sœurs chinois qui se sont fait arrêter, emprisonner, persécuter, torturés et enlevés à cause de leur foi chrétienne. 

Nous devons inclure ces braves hommes et femmes dans nos prières quotidiennes, ces gens qui n’ont pas peur de se retrouver dans des églises clandestines et qui souffrent pour leur foi. 


Conclusion

Mon séjour en Chine était une mission de semence. Je pourrais seulement en connaître les fruits d’ici quelques années, voire décennies, ou bien au paradis. 

Dieu n’est pas dans l’obligation de nous révéler chaque aspect de ses projets pour nous. Notre travail, c’est d’être obéissants quand il nous confie une mission, une vision ou une idée.

L’apôtre Paul le fit très bien remarquer dans 1 Corinthiens 3:6-7 :

« J’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait grandir. Ainsi, ce n’est pas celui qui plante ni celui qui arrose qui compte, mais Dieu, qui donne la croissance ».

Quand Dieu vous donne une vision, une idée ou un projet, Il vous confirmera par tous les moyens que l’idée vient de Lui et vous aidera tout le long. Mon voyage en Chine constitue non seulement mon témoignage, mais aussi une démonstration de la grandeur de Dieu et une invitation à renouveler votre foi en Lui. 

Lorsque vous dites « oui » à quelque chose que Dieu a placé dans votre cœur, Dieu va :

Se battre pour vous
accomplir l’impossible pour vous
vous entraîner
vous donner de nouvelles idées
vous apprendre à voir les choses de Son point de vue
vous mettre en relation avec les bonnes personnes
vous protéger d’une façon surnaturelle
subvenir à vos besoins
récompenser votre foi et votre obéissance

Par la foi et l’obéissance pour faire ce que Dieu a placé dans votre cœur, vous allez être témoin de :

la grandeur et la puissance de notre Dieu
comment des vies sont touchées et transformées
… et bien plus encore ! 

Dieu vous attend


List Philippines
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– Sachets cadeaux dans la chambre d’hôtel de Maria  –